EMPLOYEURS, QUE FAIRE SI L’UN DE VOS SALARIES EST DETECTE POSITIF AU COVID-19

Salarié Covid 19 - 1

Selon le protocole sanitaire mis à jour le 17 septembre dernier, des précisions ont été apportées notamment sur le port du masque et la prise en charge d’un salarié contaminé par le Covid-19, ainsi que celle des “cas contact”.

Pour celles et ceux qui se demandent comment réagir quand un de leur salarié présente des symptômes du Covid-19 ? Qui doit être déclaré “cas contact”, et qu’est-ce que cela implique ?

  1. La prise en charge d’une personne symptomatique

Que faire quand un salarié présente les symptômes (fièvre, toux, difficulté respiratoire, perte du goût et de l’odorat) du Covid-19 ? Ou quand un collaborateur s’est fait tester positif ?

Si la personne est symptomatique, la prise en charge repose sur l’isolement, la protection et la recherche de signes de gravité. L’employeur doit ainsi isoler le salarié dans une pièce “dédiée et aérée”, puis mobiliser l’infirmier ou le médecin du travail, ainsi que le “référent Covid” de l’entreprise.

“En l’absence de signes de gravité, contactez le médecin du travail ou demandez à la personne de contacter son médecin traitant pour avis médical. En cas de signes de gravité (ex. détresse respiratoire), appelez le Samu”, préconise le protocole.

Si la personne n’est pas symptomatique, mais qu’elle a été déclarée positive suite à un test, elle doit être renvoyée chez elle, mais pas en transports en commun. Si elle tombe ensuite malade, elle sera placée en arrêt maladie jusqu’à sa guérison. Si ce n’est pas le cas, elle sera “mise à l’isolement” chez elle pendant 7 jours et pourra télétravailler.

  1. La gestion des salariés “cas contacts”

Après la prise en charge du salarié symptomatique ou le départ du collaborateur symptomatique mais “positif”, l’employeur doit d’abord organiser au plus vite la désinfection de son poste de travail. Ensuite, il devra suivre tous les collaborateurs ayant été en contact avec lui.

Concrètement, tous les collègues de la personne contaminée, qui l’ont croisée ou ont travaillé avec elle, doivent être identifiés. Pour cela, l’employeur doit demander au salarié malade avec qui il a discuté ou mangé pendant les dernières 48 heures. Selon le ministère du Travail, un échange sans masque, à moins d’un mètre, même bref, suffit à devenir “cas contact”. Tout comme partager un espace fermé pendant 15 minutes sans protection.

En revanche, côtoyer un cas contact ne fera pas automatiquement du salarié concerné un “contact à risque”. S’il a porté un masque en présence de son collègue contaminé, notamment. Mais il devra pour cela avoir gardé son masque en continu ; autrement dit, ne pas avoir mangé avec son collègue contaminé, ou retiré son masque en sa présence.

  1. Isolement et télétravail

Les salariés identifiés comme “cas contacts” devront ensuite être isolés pendant une période de 7 jours (au lieu de 15 jours précédemment), et télétravailler dans la mesure du possible. Selon le protocole sanitaire, le délai d’isolement est précisément de “7 jours pleins à partir de la date du dernier contact avec le cas confirmé”.

Une fois l’isolement terminé, les cas contacts ne pourront retourner dans les locaux de l’entreprise sans avoir “réalisé un test” au 7ème jour. Ce qui posera probablement un problème, lié au délai entre le passage du test et ses résultats ; ainsi, les salariés “cas contacts” devront sans doute rester en télétravail plus qu’une seule semaine.

À noter que le dépistage n’est pas obligatoire : le salarié est ainsi “invité” par son employeur à réaliser un test, mais il peut refuser de le passer, sans être sanctionné. “L’employeur ne peut pas obliger son salarié à se faire dépister. Il peut toutefois lui interdire l’accès de ses locaux”.

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