MANAGERS, QUELLES SONT LES ERREURS A EVITER AVEC VOS EQUIPES ?

Management 10

Être un bon manager, ça s’apprend ! Si certains disposent de compétences comportementales innées et font, à ce titre, des managers hors pair, d’autres ont besoin d’un petit coup de main pour devenir de bons professionnels.

Quelques règles d’or permettent de s’améliorer dans la fonction, à n’importe quelle étape du parcours d’un manager. Zoom sur les erreurs les plus fréquentes du Manager.

  1. Ne pas suffisamment communiquer avec ses collaborateurs

L’une des premières erreurs à éviter pour être un bon manager est de ne pas savoir communiquer avec vos collaborateurs. La communication est la clé pour parvenir à instaurer un climat de confiance dès le début de la collaboration. Les lacunes relatives à la transmission d’informations sont contre-productives et empêchent d’évoluer dans un environnement serein et efficace. Ainsi, prendre le temps de communiquer avec chaque membre de l’équipe est essentiel pour créer un cadre de travail performant et positif.

  1. Avoir une mauvaise organisation du travail collectif

Le manager est un chef d’orchestre, c’est à lui de donner le tempo et d’éviter les fausses notes. Pour ce faire, il doit avoir une organisation minutieuse. À lui de mettre en place des rétroplannings efficaces, un système de rappels, une attribution des tâches raisonnée et raisonnable… Ces étapes sont des prérequis à une gestion du travail irréprochable. De cette manière, chaque tâche sera correctement répartie, chaque rendez-vous adapté aux disponibilités de chacun.

  1. Ne pas se soucier de la cohésion d’équipe

Comme mentionné ci-dessus, le manager est le gardien de l’harmonie du groupe. Par conséquent, c’est à lui de gérer les conflits et de se faire médiateur entre les différentes parties. En cas de tensions, il doit savoir faire preuve de maturité et de calme pour réussir à gérer l’égo de chacun. Au-delà de cela, il est aussi crucial qu’il sache instaurer une atmosphère positive au quotidien. Il peut créer des évènements (afterworks, team building…) pour solidariser le collectif et créer une relation pérenne avec chaque collaborateur.

  1. Ne pas croire au potentiel de l’intelligence collective

C’est avec son équipe que le manager va atteindre les objectifs visés. S’il part du principe que seul son avis compte, les chances d’obtenir les résultats attendus sont minces. En réalité, le manager doit être l’étendard de l’intelligence collective. Il lui revient de prendre les devants quand il s’agit de réunir l’avis et les expertises de chacun. Sans cela, impossible de créer une véritable dynamique de groupe.

  1. Ne pas protéger ses collaborateurs

Le manager est un mentor pour ses collaborateurs. À ce titre, il doit aussi veiller sur eux : être attentif à leur bien-être, s’assurer qu’ils soient bien intégrés à l’entreprise, être responsable de leurs actes auprès des supérieurs… En résumé, le manager est le garant d’un climat social positif en entreprise.

  1. Ne pas effectuer de veille RH

Bien qu’il ne soit pas proprement affilié au pôle RH, un bon manager s’intéresse aux actualités et aux changements concernant les ressources humaines. Mesures propres à la qualité de vie au travail, lois relatives aux conflits en entreprise… Le manager qui effectue une veille RH a certaines connaissances juridiques et saura les appliquer au quotidien, en visant, toujours, le bien-être de ses collaborateurs.

  1. Ne pas assurer un minimum de rigueur

Si un bon manager est soucieux du bien-être de chaque membre de l’équipe, il doit tout de même veiller à ce qu’une certaine rigueur soit de mise. Les missions attribuées à chacun doivent être effectuées, les objectifs atteints, les collaborateurs impliqués… Le manager est là pour veiller à ce que le travail soit bien fait, les horaires respectés, l’engagement optimisé.

  1. Éviter le “Faites ce que je dis, pas ce que je fais !”

En tant que leader, le manager peut être vite tenté de prendre des décisions arbitraires, en se basant sur ses affects et ses avis personnels. Le manager n’est pas au-dessus des lois, ni supérieur à qui que ce soit. De fait, il est, comme tout le monde, astreint aux mêmes règles. Sa conduite doit même être exemplaire, puisqu’il est censé donner le ton ! Le manager est un employé comme un autre, s’il ne suit pas les règles de conduite et de travail instaurées, il perdra en légitimité aux yeux des autres.

  1. Ne pas privilégier ses intérêts individuels

Un manager qui fait toujours passer ses intérêts personnels avant ceux du collectif n’est pas un professionnel qualifié. Son attention doit toujours porter sur l’intérêt général, afin d’assurer de bonnes conditions de travail à tous. Ses objectifs de carrière sont importants mais doivent rester secondaires.

  1. Ne pas être reconnaissant envers ses collaborateurs

Dernière chose, un bon manager sait dire “Merci” et n’hésite pas à le faire. La reconnaissance de l’autre et de son travail est essentielle pour les employés. Un remerciement, un encouragement, un coup de main gratuit sont toujours appréciés par l’ensemble de l’équipe et limitent les risques de turnover.

Conclusion

Si vous êtes capable d’éviter des « erreurs », vous aurez certainement droit à l’appellation de « manager bienveillant » par vos équipes : la satisfaction de savoir que son équipe va bien, que vous êtes plus source de bien-être que de stress. Être un manager bienveillant, c’est avant toute chose de mettre l’humain au milieu de toute décision que l’on pourrait prendre. La satisfaction quotidienne de savoir que l’on fait bien son job d’un point de vue humain, et pas uniquement vis-à-vis des objectifs que l’on vous a fixé est un plaisir difficilement descriptible, mais je dois bien avouer que s’il y a une chose qui me manque chaque jour, maintenant que je suis indépendant, c’est bien ce plaisir-là.

 

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