Depuis le 25 Février 2021, certains salariés sur la base du volontariat, vont pouvoir se faire vacciner contre la COVID-19 selon certaine condition. Tout d’abor il est important de le préciser que la vaccination dans l’entreprise ne peut se faire que par les Services de Santé au Travail (SST).
- En priorité, les personnes de 50 à 64 ans inclus atteintes de comorbidités
Tout salarié âgé de 50 à 64 ans inclus et atteint de comorbidités (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer, obésité, pathologies chroniques respiratoires…) peut bénéficier du vaccin dès ce jeudi 25 février.
A terme, la vaccination en entreprise pourrait être étendue à d’autres publics, à commencer par les 18-49 ans avec comorbidités et les « opérateurs essentiels et professionnels des secteurs essentiels au fonctionnement du pays ». Pour eux, la campagne débutera « dès que les doses seront disponibles », précise le ministère du Travail.
Il est important de préciser que le vaccin utilisé est le vaccin « AstraZeneca ». Un délai de 4 à 12 semaines devra être respecté entre l’injection des deux doses.
- La vaccination par les services de santé au travail : consentement du salarié obligatoire
Le médecin du travail doit observer les règles relatives à la priorisation des publics qui sont ciblés par cette campagne de vaccination.
De plus, il respecte également les règles déontologiques qui s’appliquent à la vaccination notamment le secret médical et le respect du consentement de la personne.
Si les services de santé au travail (SST) disposent des coordonnées de chaque salarié, il peut être envisageable qu’ils les contactent directement pour les informer de cette campagne de vaccination.
Mais attention, les SST doivent tout mettre en œuvre pour respecter la confidentialité de la vaccination par rapport aux employeurs. Ainsi, ils ne peuvent pas contacter les salariés en passant par eux, au moyen d’une convocation individuelle.
Toutefois, les employeurs adhérents à un service de santé au travail qui participe à la campagne de vaccination transmettent à tous les salariés l’information de la possibilité de bénéficier d’une vaccination par la médecine du travail. Si vous êtes concerné, pensez également aux salariés vulnérables, absents de l’entreprise, qui bénéficient actuellement du dispositif de l’activité partielle.
Il revient aux salariés concernés de prendre contact directement auprès de leur STT. Pour justifier de leur absence, ils informent leur employeur seulement qu’ils rencontrent le médecin du travail, sans en préciser le motif.
Les médecins du travail ne peuvent vacciner que les salariés volontaires et qui remplissent les conditions liées à l’état de santé et à l’âge.
- Quelle responsabilité de l’employeur en cas d’effets secondaires du vaccin?
Après la vaccination, le collaborateur doit rester sous surveillance au moins 15 minutes pour éviter un éventuel choc anaphylactique (une réponse allergique qui peut entraîner une chute de la tension artérielle ou une perte de conscience).
En cas d’apparition d’effets secondaires, ils ne seront pas considérés comme des accidents du travail. Les effets indésirables connus du vaccin AstraZeneca sont une forte fièvre, des maux de tête ou encore des courbatures. Mais, selon l’Agence du médicament (ANSM) ces effets secondaires « ne remettent pas en cause le rapport bénéfices/risques du vaccin ».
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